Schtroumpf en Ut

Le sujet du jour : La poésie, la poésie en Ut (la chanson quoi).

Mélanie Laurent ne nous a pas juste fait la grâce de naitre, elle a décidé également de nous faire l’affront d’exister publiquement. Je découvre avec consternation qu’elle écrit elle-même ses paroles.

Voici mon analyse de ce que cache la psyché complétement tordue de la demoiselle qui nous livre ainsi son dernier opus Kiss.

Un baiser sur une table, et deux trois grains de sable. Des tartines de miel, aucuns nuages au ciel.

Ça commence mal. On y croit pas Mélanie. Perso je t’imagine rouler des galoches à une table où du miel ET du sable n’ont rien à faire simultanément.

Des soufflés sur ton dos, des mélodies en do. Suspendu à tes lèvres, petits tours de manège.

Des soufflés, genre comme la pâtisserie ? (je cherche toujours le lien mystique avec le miel un peu plus haut) (je ne me décourage pas, Mélanie tente de nous dire quelque chose) (JE VEUX SAVOIR) Faire rimer « dos » avec « do », je ne dis rien, je n’aime pas la facilité.

Une caresse d’hiver, là sur ta peau solaire. Et de trois coups de vents sur le passé présent.

Enfin quelques indices : c’est un endroit venteux MAIS ensoleillé (j’sais pas, j’dirais la Camargue ?). Moi j’ai fait Lettres Modernes (oui j’ai fait des études) et bah le passé présent n’existe pas. Je pense que Mélanie a juste décidé de copier MC Solar « je suis passé pour être présent dans ton futur ». Mais comme elle n’a pas fait Lettres modernes, c’est très maladroit (ou elle est complétement con, plus probable). Autre indice, la caresse d’hivers sur ta peau solaire : j’pense qu’on parle d’un renoi, j’espère juste que c’est pas Sakko sinon j’arrête le foot.

Aimé quand tu frodoles, des mélodies en sol. Suspendu a ta voix, petits détours par toi.

Il s’appelle « Aimé », c’est renoi ça nan ? En plus le mec « Frodole » (je frodole, tu frodoles, il frod…) Alors moi je suis cette personne complétement ouverte en matière d’Etymologie. J’y vois donc une fusion « frôlons » et « farandole »… Je suis ouverte en matière d’Etymologie, mais faut quand même que ça ait un MINIMUM DE SENS PUTAIN ! (Même si c’est en « sol », rien à foutre). Bon les petits détours par toi, j’sais pas trop, en tout cas ils ne vivent pas ensemble, c’est clair.

Ouhhh ouh, ouhhhh ouh ouh ouh ouhhhh ouh ouhhhhh ouhh (x4) Quatre fois.

Comme les quatre fantastiques (ou les Quatre saisons de Vivaldi), Hommage et génie pudique de Mélanie.

Un mot sur des blessures, de l’encre qui rature. Deux trois mauvais souvenirs qu’on a bien voulu suivre.

Bon ça ne veut rien dire du tout mais on s’en branle. Ce qui me hérisse le poil (métaphore hein, je suis épilée de près) c’est de faire rimer « souvenirs » avec « suivre » (parce que ça rime pas). Je sais pas moi, sinon il y avait « fuir » (c’est en général ce qu’on fait avec les mauvais souvenirs) ou encore ivre » (surtout qu’elle boit Mélanie, personne ne peut écrire un truc pareil à jeun)

Infortunée dans tes bras des mélodies en larmes. Suspendu à ton cœur petits retours au bonheur.

Bon en gros elle n’a pas trop la frite quand elle écoute des chansons tristes dans les bras de son mec (J’ai bon ?) A force de faire « des petits tours de manèges » et «des petits détours par toi » on a « des petits retours de bonheurs » (C’est bien foutu)

Un voilier sur la mer, deux trois courants contre air. Un bol de chocolat aussi simple que ça.

Vois-tu, les voiliers ce n’est pas toujours sur la mer. Là on parle bien de ceux-là et non des voiliers du ciel. Il y a un petit jeu de mot pathétique dans ce vers, je te le laisse. J’vais aller leur dire moi aux japonais, aux libyens et tous ceux qui souffrent « qu’un bol de chocolat, c’est aussi simple que ça ». Si avec cette tirade je rétablie pas l’ordre du Cosmos… (OU c’est un album sponsorisé par Benco comme marque ombrelle)

Des projets pour l’été des mélodies en ré. Suspendu au voyage, petits tournants de pages.

Ouais pourquoi pas… En tout cas j’en déduis qu’après les petits retour de bonheurs, tu fais des petits tournants de pages (pas con quand y pense deux minutes)

Ouhhh ouh, ouhhhh ouh ouh ouh ouhhhh ouh ouhhhhh ouhh (x4)

Quatre fois parce que t’as rien à dire dans cette chanson. Technique outrageusement éprouvée par Indochine pendant des années. C’est pénible mais il faut croire que ça marche.

Un terrain sur une ile, la place pour reconstruire

Il n’y a RIEN qui rime, RIEN. Et oui ça me contrarie parce que souvent, quand tu ne comprends pas le sens c’est que l’auteur à tout misé sur la rime riche (Exemple : Rillettes -> Couettes). Sans être une excuse, tu pourrais presque comprendre. Mais là…

Deux trois granges dans un coin, et nous seul dans ce jardin. Confiseur merci, des mélodies en si.

Moi je ne suis pas très rurale, mais j’ai du mal à me représenter ce jardin avec 3 granges entassées dans un coin (l’architecture ça te dit quelque chose Mélanie ?) Et alors là… COUCOU MEGA SURPRISE Le confiseur qui compose en si (en « si » conditionnel j’imagine). LE CONFISEUR.

Suspendu après ma jolie tour du destin…

J’imagine que la tour est perchée bien au-delà de nos espoirs les plus fous.

A la prochaine

Perdita