J’ai enfin vu « 28 semaines plus tard » (je suis mainstream) bref, tout ça pour dire qu’il y a 3 trucs dont j’ai vraiment peur dans la vie :
- Que Chimène Badi fasse un commeback en fanfare
- L’URSSAF
- Une attaque de zombies
Alors forcément entre la lecture de World War Z et 28 semaines plus tard, les réminiscences de ce qui pourrait bien être une catastrophe m’ont mise en plein dedans.
J’ai donc élaboré avec soin toutes les portes de sortie en cas d’attaque Zombies.
A LA MAISON
Là c’est facile, on a décidé de mettre le chat dans une cage et de partir en scooter dans un aérodrome pour prendre un avion.
En revanche on a pas vraiment fixé une destination. Lui il m’a dit que ça allait nous couter une blinde en kérosène, moi j’ai répondu que mon conseiller financier à la caisse d’épargne allait se faire bouffer de toutes façons. Du coup on va faire comme ça : Châtelet -> Le 78 pour prendre un avion -> L’Ile Daumesnil.
Évidement on est brillants, on a prévu de casser le pont pour que les zombies viennent pas nous bouloter pendant notre sommeil sur l’isle. Pour assurer notre survie, j’ai pensé à planter de la ciboulette et des tomates cerises mais mon génie a ses limites c’est soit penser à prendre le chat, soit penser à passer chez le pépiniériste. Tout ça est encore un peu flou mais ça prend forme.
AU BUREAU
Là encore c’est assez simple. Déjà on est au moins 300 au boulot, ce serait bien le diable que je me fasse mordre la première. Tandis que les Zombies mangeront mes collègues, je piquerais les clefs d’un scooter puis je sauterai par la fenêtre. Comme nous sommes au 1er je me foulerai une cheville, peut-être deux (C’est pas encore ultra élaboré comme plan), et je partirais en scooter jusque chez le premier Ostéopathe non zombifié venu et puis après j’irais chercher le chat et le partenariat domestique et on prendrait un avion pour aller à L’Ile Daumesnil. Du coup ça nous donnerait à peu de chose prés ça : Boulogne -> Les urgences -> châtelet -> Le 78 pour prendre un avion -> L’Ile Daumesnil. Soit 2 étapes supplémentaires (j’ai complétement abandonné l’idée du potager, j’ai deux chevilles brisées, j’ai mal), soit 2 fois plus de chance de me faire dégommer par mon conseiller financier zombifié.
EN RTT
Avec ma copine Ariane, on a un plan très sûr. A la première apparition d’un zombie on prend les vélos (alors moi ça implique que je prenne un Velib’ du coup ça va être un chouille plus long) (ou alors je prends dès à présent un pass annuel et on en parle plus ?) (putain j’hésite…). On passe chez nous pour prendre son chien et mon chat et on file au Monop’ de Nation (parce que j’aime bien la collection de vernis à ongle Rouge baisers chez eux).
Le Monoprix on s’est dit que c’était très pratique parce que :
- On peut nourrir le chat et le chien
- On peut se laver
- Manger
- Faire des manucures
- Et accessoirement il y a pléthore de mots fléchés et de sudoku pour passer le temps
C’est vrai aussi qu’on a pas intégré les partenaires domestiques dans cette équation mais bon, aucun plan n’est tout à fait parfait.
Le truc vraiment pénible, c’est qu’on a pas trouvé d’idée pour que tout le monde se casse de ce Monoprix nous laissant ainsi tranquilles.
Pour résumer c’est pas la solution la plus abordable : Le Motel (dix contre un qu’on sera attaquées sournoisement à l’heure de l’apéro) -> La station Velib de Ledru-Rollin -> chez Ariane -> chez moi -> au Monop de Nation.
Comme tu peux le voir, moi je suis quasiment assurée d’être sauve, mais tout de même penses-y toi aussi.
Histoire de se quitter sur une note moins lugubre, une preuve supplémentaire qu’il n’est jamais trop tard pour devenir un sex symbol :
